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  • philippchmel

Journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Le monde est en révolte. Attaques contre nos services publics et nos salaires, destruction de notre environnement, etc. : des luttes, souvent d’une ampleur historique, se développent sur tous les continents. Les femmes y jouent un rôle clé. En Belgique aussi, faisons une journée historique du 8 mars, la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes !

NON c’est NON !

Le chant chilien “un violeur sur votre chemin” est devenu un phénomène mondial suite aux luttes de masses et à l’ampleur des agressions sexuelles et de la culpabilisation des victimes. En Belgique, une étudiante sur cinq a déjà subi une (tentative) de viol. Cette société banalise les violences physiques et psychologiques : le porno présente le “NON” comme faisant partie des préliminaires, des films et des pubs surfent sur le registre romantique lorsqu’il s’agit du harcèlement,… Pour leurs profits, les entreprises s’approprient le corps des femmes et entretiennent le flou autour de la notion de consentement.

· Nous ne voulons pas être traitées comme des objets ! Stop à la culture du viol.

· Pour des investissement publics massifs dans la santé et l’enseignement afin d’assurer une réelle éducation sexuelle qui intègre les orientations sexuelles et les identités de genre.

· Pour une contraception de qualité et gratuite ainsi que l’extension du droit à l’avortement. Mon corps, mon choix !

Pas de choix réel sans indépendance financière !

En juin dernier, 500.000 personnes ont manifesté en Suisse contre l’écart salarial entre femmes et hommes. Suivons cet exemple ! Les bas salaires, le temps partiel et les contrats temporaires poussent de plus en plus de travailleurs – et surtout de travailleuses – dans la pauvreté. En Belgique, les 10% d’emplois les moins bien rémunérés sont occupés à 70% par des femmes. Les attaques des gouvernements successifs contre notre sécurité sociale et notre droit aux allocations de chômage, en particulier concernant les “cohabitants”, imposent à de plus en plus de femmes et de jeunes d’être dépendants de leur partenaire ou de leurs parents. Comment déménager sans pouvoir payer son loyer ? Comment ne pas subir le sexisme au quotidien si notre travail ne bénéficie pas d’une reconnaissance financière ?

· Pour un salaire minimum horaire de 14€ brut et une pension mensuelle minimum de 1500€ net.

· Pour la suppression du statut de cohabitant et des allocations sociales au-dessus du seuil de pauvreté ! Pour des allocations familiales qui couvrent les coûts réels de l’éducation d’un enfant.

· Pour concilier vie professionnelle et familiale : réduction collective du temps de travail sans perte de salaire et avec embauches compensatoires. Pour prendre en charge le travail domestique non rémunéré : des investissements publics massifs dans les services publics.

>> Tu souhaites nous aider à mobiliser près de chez toi, dans ton école, sur ton lieu de travail ?

Contacte-nous ! campagneROSA.be – 0474 35 30 36 (Emily) – contact@campagneROSA.be

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